Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

Le 3 février 2017, j’ai 44 ans, lorsque l’on me diagnostique une leucémie aigüe lymphoblastique B suite à une ponction de moelle osseuse.

Cette maladie se caractérise par la présence, dans la moelle, de cellules blastiques, les blastes. Ce sont des cellules jeunes qui, au lieu de grandir et se différencier en globules rouges, blancs et plaquettes, restent jeunes, se clonent, et envahissent la moelle.

Dans mon cas, cette première ponction de moelle osseuse met en évidence un envahissement de blastes de 83 %. Cela se traduit dans mon sang par une baisse des globules rouges et blancs et par la présence de blastes également : 5 % à cette première analyse.

Le traitement qui m’est prescrit est un mois de chimiothérapie en chambre stérile à l’hôpital. Doivent suivre plusieurs autres périodes de chimio et peut-être au bout, une greffe de moelle osseuse.

Malgré « l’urgence thérapeutique » énoncée par les médecins, et n’ayant aucun symptôme et aucune fatigue, je décide d’attendre un peu et de chercher d’abord du côté des médecines alternatives. Ce choix n’est pas simple, car il me faut aller au-delà de ce que me disent les médecins, à savoir que ma maladie est mortelle à court terme si je ne suis pas le traitement proposé.

Mon état d’esprit à ce moment là est de croire que toute maladie vient d’un dysfonctionnement du corps lié à un déséquilibre et que c’est à moi de lui donner toutes les chances de pouvoir à nouveau fonctionner normalement. Et cela par un nettoyage en profondeur, et aussi en apportant des produits naturels, qui peuvent aider au rétablissement de cet équilibre subtil et parfait propre à tout corps humain.

Pendant 1 an…

J’adopte une alimentation sans sucre ajouté, très pauvre en glucides, très riche en légumes et fruits cuits et crus, par le biais des jus de légumes notamment, et limitée en protéines et laitages.

 Je prends les produits Beljanski : 5 gellules de Pao Perreira par jour et 2 Reald Build par semaine.

Je fais différentes autres cures de compléments alimentaires, une vingtaine au total, (Astragale, spiruline, klamat, Quinton isotonic, Glutathion, Sélénium, Reishi, MMS, Queue de cerise et Chardon Marie, Propolis rouge, Bromelaïne et Papaïne, Artémisinine, curcumine, huiles essentielles.)

J’utilise aussi quotidiennement le bol d’air Jacquier.

Malgré les prévisions médicales alarmistes sur les risques d’infections liés à la baisse de mes défenses immunitaires, je traverse une infection dentaire et la coqueluche sans incident.

Mes taux de globules rouges et blancs, bien qu’en dessous des normes, restent à peu près stables. Pour être exact ils baissent, mais assez lentement pour me permettre d’avoir une vie tout à fait normale pendant 1 an. Mes plaquettes en revanche sont bonnes depuis le départ. Mes taux de blastes dans le sang varient de 1 à 14 % selon les analyses.

En février 2018 je découvre un autre traitement : la vitamine C à haute dose. Actuellement la dose journalière recommandée par les autorités de santé est de 0.1g.

Pour mon traitement à haute dose je monte jusqu’à 8g par jour par voie orale, pendant 4 mois.

Je bénéficie également de perfusions par voie intraveineuse : 2 X 50g par semaine, pendant 2 mois. Les jours sans perfusion je continue à prendre les 8g par voie orale, soit un total de 140g de vitamine C par semaine. (200 fois plus que la dose recommandée)

Je continue les produits Beljanski en même temps, ainsi que d’autres nouveaux compléments et j’adopte un régime cétogène pendant environ 2 mois.

Alors que je n’avais eu jusqu’à présent aucun signe de maladie, 2 mois après avoir commencé la vitamine C, j’ai des périodes de fièvre importantes, qui s’étalent sur 1 mois et demi, sans la présence d’aucun germe pathogène. Je laisse la fièvre agir de façon naturelle. Car je pense que cela peut être bénéfique, une lutte du corps contre la maladie.

A la suite de cela mes globules rouges se mettent à chuter, mes blastes dans le sang atteignent le taux de 21% et je m’affaiblis considérablement. Jusque là je n’avais pas souhaité me faire suivre en milieu hospitalier, mais à ce moment-là mon état de faiblesse me pousse à contacter le CHU de Nantes afin d’entreprendre la chimiothérapie.

C’est difficile pour moi car j’ai mis beaucoup d’espoir dans tout ce que j’ai entrepris et là je dois me résoudre à l’évidence : je n’ai plus le choix.

On me fait immédiatement une nouvelle ponction de moelle osseuse et une analyse de sang.

Ma numération sanguine est mauvaise : dès le lendemain, j’ai besoin d’une transfusion de globules rouges et je démarre un traitement à la cortisone qui doit précéder la chimio.

Comme le service ne dispose pas de place en chambre stérile immédiatement je dois retourner chez moi quelques jours. Avant de repartir je demande les résultats de ma ponction, et là, contre toute attente, mon taux de blastes qui était de 83% en février 2017 est descendu à 31% !

Je refuse donc à nouveau la chimiothérapie qui m’est proposée car je pense que c’est peut-être la fièvre, et en amont la vitamine C qui ont participé à la destruction des blastes. Je n’ai bien sûr aucune certitude mais, une fois encore, je veux me laisser le temps de voir comment cela va évoluer.

Je continue la vitamine C, les produits Beljanski et la cortisone. (Au total ma prise de cortisone durera 1 mois et demi).

À partir de là, je commence à me sentir de mieux en mieux et mes analyses sanguines s’améliorent de semaine en semaine.

Le 15 juin 2018, je n’ai plus de blastes dans le sang et le 12 juillet, toutes mes analyses sanguines sont revenues dans la norme, c’est-à-dire qu’il n’y a plus aucune trace visible de leucémie dans mon sang. Le 10 septembre les médecins me disent que je suis en rémission !

Aujourd’hui, le 17 avril 2019, soit plus de 2 ans après le diagnostic, je vais très bien. Ma dernière analyse date du 12 avril dernier. Seuls les leucocytes sont à un taux légèrement inférieur à la norme (3,58 giga/L pour une norme minimum de 3,9 giga/L). Tous les autres marqueurs sont dans la norme.

Jusqu’à quand ? Suis-je simplement en rémission pour un temps ou totalement guérie ? Nul ne peut le dire aujourd’hui. Quoiqu’il en soit je voudrais ajouter qu’au-delà des effets thérapeutiques de la vitamine C, de mon régime alimentaire et des autres compléments que j’ai pris, j’ai également cherché à comprendre le pourquoi de la maladie d’un point de vue psychologique. Grâce à la psycho-généalogie, j’ai pris conscience et me suis libérée de certains blocages que j’avais, en lien avec mon héritage familial. J’ai également pratiqué la méditation, la danse, la prière, etc., afin de m’affranchir de ce qui pouvait faire obstacle, en moi, à la circulation de la force de vie qui parcours l’univers et tous les êtres vivants qui la composent.

 Pour conclure je dirais que cette expérience a renforcé la confiance que j’avais déjà dans mon corps et dans la nature dont il fait partie. Elle m’a appris à le respecter encore d’avantage.

Elle m’a rappelé aussi que, face à la médecine et à ses certitudes, il ne faut surtout pas oublier de réfléchir par soi-même.

Céline Briaud

 

PS : L’utilisation de la vitamine C par voie intraveineuse est aujourd’hui en France très compliquée, car peu de médecins sont prêts à la prescrire. Et les pharmacies françaises ne la distribuent pas. De plus, elle ne peut être administrée que par une voie centrale, par l’intermédiaire d’une chambre implantable ou d’un Picc Line. Mais une autre alternative existe et est également très efficace : L’instillation de vitamine C par voie anale.