Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

En juillet 2016 mon mari jacques, 71 ans, consulte un dermatologue pour un problème de peau dont l’aspect est assez suspect.

Un prélèvement et une analyse confirment le diagnostic de cancer cutané, le dermatologue souhaite compléter les examens par un Pet Scan et la suite lui donnera raison !!

Fin Août 2016, lorsque les résultats « Tombent » nous sommes abasourdis car en plus du cancer cutané, deux images suspectes sont présentes, une sur le poumon, l’autre sur le colon.

D’après le médecin il existe aucun lien entre le poumon et le colon, soit, mais nous sommes très inquiets.

De septembre 2016 à janvier 2017 commence pour nous mais surtout pour mon mari, qui n’avait jamais été malade et surtout hospitalisé, le parcours du combattant entre le traitement du cancer cutané mais surtout la recherche en urgence d’un pneumologue et d’un gastro-entérologue dans un contexte hospitalier sous tension.

Le cancer cutané est traité chirurgicalement dans un premier temps, le bilan d’extension ne nous rassure pas de traitement complémentaire à envisager.

En ce qui concerne le poumon, le diagnostic est nettement plus angoissant, le pneumologue nous annonce un cancer (non à petites cellules) de 4 à 5 cm à gauche et une image de quelques millimètres à droite (autre cancer ? Métastases ?)

D’après lui une intervention chirurgicale est envisageable mais avant de programmer l’intervention il veut s’assurer des résultats de la coloscopie.

En parallèle je me consacre à la recherche de traitements alternatifs au cancer, curcuma, vit c, aloès, jus de légumes sont les premiers compléments que mon mari prend dans l’attente des différents résultats médicaux.

Début Janvier 2017 un second Pet Scan est prescrit afin de valider l’intervention chirurgicale du cancer du poumon, au niveau du colon la présence de simples polypes est confirmé suite à la coloscopie, par contre une augmentation de quelques centimètres des deux tumeurs G et D pulmonaires et surtout la présence d’un ganglion sous clavière gauche font que le chirurgien refuse d’opérer mon mari et préconise plutôt une chimiothérapie.

Le traitement chimio commence le 1er mars 2017, dans le même temps mon mari débute le traitement métabolique du docteur SCHWARTZ.

Fin juin 2017, le cancérologue nous annonce que la chimio a relativement bien fonctionné, une surveillance par scanner tous les 3 trois est préconisée sans autre traitement (sauf le traitement métabolique de notre côté)

Avril 2018 malheureusement le cancer du poumon se réveille à Droite et surtout à Gauche de quelques centimètres sans métastases. L’oncologue avec qui le dialogue et l’écoute ont toujours été possibles (y compris pour le traitement métabolique…C’est votre choix nous dit il…nous propose le traitement immunologique recommandé dans le cancer du poumon, mon mari accepte car l’idée d’une nouvelle chimio ne le tente guère même s’il a relativement bien vécu la première.

Un an après soit début Avril 2019, mon mari suit toujours son traitement immuno tous les 15 jours plus le traitement métabolique, le seul inconvénient majeur de ce traitement immuno ce sont des douleurs à type de rhumatismes très handicapantes que seuls les corticoïdes(10 à 40 MG selon l’intensité des douleurs ) arrivent à calmer, ce traitement n’est pas conseillé avec l’immunothérapie car il ralenti l’efficacité du traitement immuno mais pour le moment mon mari n’a pas le choix s’il veut poursuivre ses activités journalières et mener une vie presque « normale ».

Un pneumothorax à gauche avec une hospitalisation de 10 jours en mars 2019 est venu compléter le tableau des complications ainsi qu’une infection pulmonaire à droite, sans doute les effets secondaires du traitement immuno.

 Le dernier scanner (30 avril 2019) confirme une diminution (17%) de la tumeur à gauche, aucune image suspecte à droite, par contre l’oncologue observe une nouvelle infection pulmonaire.

Suite à ce constat nous négocions avec l’oncologue l’arrêt du traitement immunothérapique momentanément car les effets secondaires affaiblissent l’état général de mon mari, nous convenons d’un nouveau contrôle par scanner dans trois mois soit fin juillet 2019.

Début MAI 2019, mon mari commence le traitement au bleu de méthylène associé au traitement métabolique. Le scanner programmé en juillet prochain nous donnera probablement une évaluation assez objective de ce traitement.

Je remercie le docteur SCHWARTZ de nous donner tant d’espoir et aider les patients à trouver des solutions alternatives.

Jocelyne