• La vraie cause du cancer et pourquoi elle a été gardée secrète !

    Le lauréat du prix Nobel, le Dr OttoWarburg H, a consacré sa vie à l’étude et à la cause de la maladie le cancer. Dr Warburg était directeur de l’Institut Kaiser Wilhelm (aujourd’hui Institut Max Planck) pour la physiologie cellulaire à Berlin.

    Otto Heinrich Warburg, né le 8 Octobre 1883 à Fribourg-en-Brisgau (Bade-Wurtemberg), mort à Berlin, était un médecin, physiologiste et biochimiste allemand. Docteur en chimie et docteur en médecine, il fut lauréat du Prix Nobel physiologie et médecine pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques. Ayant démontré que les cellules cancéreuses changent leur métabolisme pour passer à un métabolisme anaérobie Il a formulé l’hypothèse, non confirmée, que le cancer ne peut pas se développer dans un milieu riche en oxygène. Parmi ses étudiants, le plus illustre est Hans Adolf Krebs, prix Nobel lui aussi en 1953.

    Le Dr Warburg a été l’un des éminents physiologistes du 20ème siècle, et il a découvert que la cause du cancer est une acidité trop importante dans le corps, signifiant que le pH dans le corps est en dessous du niveau normal de 7,365, qui constitue un état « acide ». Warburg a étudié le métabolisme des tumeurs et la respiration des cellules et a découvert que les cellules cancéreuses persistent et prospèrent dans un pH plus faible, à 6,0, à cause de la production d’acide lactique et d’une concentration élevée en CO2. Il croyait fermement qu’il y avait une relation directe entre le pH et l’oxygène. Un pH plus élevé, qui est alcalin, signifie qu’il y a une concentration plus élevée en molécules d’oxygène, tandis qu’un pH plus faible, qui est acide, signifie qu’il y a une concentration plus faible d’oxygène… c’est cette même oxygène qui est nécessaire pour garder des cellules saines.

    En 1931, il a été lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine pour cette importante découverte sur la cause du cancer. Il a déclaré : « les tissus cancéreux sont acides, alors que les tissus sains sont alcalins. L’eau se divise en ions H+ et OH-, s’il y a un excès d’H+, c’est acide ; s’il y a un excès d’OH-, alors c’est alcalin. »

    Dans son ouvrage Le métabolisme des tumeurs, il a prouvé que « toutes les formes de cancer sont caractérisées par deux conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les deux faces d’une même pièce: si vous en avez une, vous avez l’autre. » « Toutes les cellules normales ont un besoin absolu d’oxygène, mais les cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène , c’est une règle sans exception. Privez une cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures, elle pourra devenir cancéreuse. »

    Le Dr Warburg a clairement démontré que la première cause du cancer est un manque d’oxygène, ce qui crée un état acide dans le corps humain. Le Dr Warburg a découvert que les cellules cancéreuses sont anaérobies et ne peuvent pas survivre en présence de niveaux élevés d’oxygène, que l’on trouve dans un état alcalin .

    Comprendre le pH , la cause du cancer et pourquoi on a le cancer ou d’autres maladies.

    D’après les recherches du Dr. Enderlein, une guérison totale de maladies chroniques, ne peut arriver que lorsque le sang est ramené à un pH normal, légèrement alcalin.

    Cause du cancer : pourquoi le pH devrait-il nous concerner ?

    Étant donné que nous sommes faits à 60-70% d’eau, le niveau du pH a des effets très profonds sur la chimie du corps, la santé et les maladies. Tous les mécanismes régulateurs (respiration, circulation, digestion, production hormonale) ont pour but d’équilibrer le pH, en débarrassant le corps et les tissus des résidus acides sans endommager les cellules vivantes. Si le pH dévient , trop acide ou trop alcalin, les cellules s’empoisonnent avec leurs propres déchets toxiques et meurent. Comme les pluies acides sur une forêt et des déchets alcalins dans un lac, un pH déséquilibré corrode les tissus humains, consumant les milliers de kilomètres de veines et d’artères, comme les produits corrosifs s’attaquent au marbre. S’il n’est pas régulé, un pH déséquilibré peut interrompre les activités et fonctionnements cellulaires, comme les battements de cœur et les étincelles entre les neurones du cerveau.

    La cause réel du cancer est liée à 2 facteurs qui sont toujours présents lors d’un cancer, le pH acide et le manque d’oxygène.

    En apprenant à manipuler ces deux facteurs qui seraient la cause du cancer , on peut réduire ou inverser le processus du cancer. Rappelons-nous que le pH est un nombre exponentiel de 10 ; donc une petite différence dans le pH se traduit en grosse différence dans le nombre d’ions OH-. En d’autres mots, un sang avec un pH de 7.45 contient 64.9% plus d’oxygène qu’un sang donc le pH est 7.3. Le cancer a besoin d’un environnement acide/pauvre en oxygène pour survivre et se développer. Les patients en phase terminale d’un cancer sont environ 1000 fois plus acides qu’ils ne devraient l’être. Cela veut dire un niveau d’oxygène dangereusement critique au niveau cellulaire. En l’absence d’oxygène, le glucose fermente et devient acide lactique. Cela baisse le pH des cellules. Le pH des urines et de la salive des patients en phase terminale de cancer se situe très souvent entre 4.0 et 5.5. Quand le cancer se transforme en métastases, le pH chute davantage. Nos corps ne peuvent pas lutter contre la maladie si le pH n’est pas proprement équilibré. En d’autres termes,c’est « alcalinise ou meurt ».

    Cliquez sur ce lien pour voir la : Liste des aliments alcalinisants et acidifiants

    À propos de l’Auteur : Claire C.

    Diplômée d’une licence en langues étrangères, j’ai rejoint http://www‌.espritsci‌encemetaph‌ysiques.com/ en 2014. Plus le temps passe et plus ce qui se passe sur notre planète m’interpelle, j’ai donc voulu apporter ma contribution pour essayer de faire changer les choses. Depuis que je travaille pour Esprit Science Métaphysiques , j’ai eu de grands changements dans ma vie et j’espère pouvoir faire évoluer la conscience des autres.

    Références :

    Source : EspritScienceMetaphysiques
  • Exposé de Mireille Gettler-Summa, chercheuse, mathématique et informatique

    Ce travail extraordinaire de Mireille Gettler-Summa (enseignante et chercheuse, CNRS Paris dauphine) démontre la réalité de la lutte contre le cancer. Il ne tient qu’ à nous tous que ce fléau cesse.

  • Dr Burt Berkson complete talk and Q&A and LDN09

    Le Dr Burt Berkson fait le point( en anglais) sur le traitement par acide lipoïque du cancer du pancréas mais aussi des atteintes hépatiques toxiques mais aussi du lupus et des maladies auto immunes. Il montre que ce traitement a une efficacité majeure dans des pathologies très variées.

     

  • La piste nouvelle du Dr Schwartz pour guérir simplement le cancer

    Publié le 15 mars 2017 / Brigitte Bègue (Reporterre)


    Laurent Schwartz est un récidiviste. Dans Cancer : guérir tous les malades, un livre paru en 2013 (éditions Hugo Doc), il affirmait que la lutte contre le cancer fait fausse route. Il réitère dans Cancer, un traitement simple et non toxique, publié l’an dernier (éditions Thierry Souccar). Un nouveau pavé lancé dans la mare de la cancérologie, qu’il assume parfaitement : « Aujourd’hui, le cancer tue 150.000 personnes par an en France. Malgré les milliards engloutis dans la recherche, la survie des patients n’a pas significativement bougé. À part chez les enfants, où les progrès sont réels, on meurt presque autant du cancer que dans les années 1960 dans les pays occidentaux. Certes, le taux de guérison augmente pour certains cancers, comme celui du sein, mais c’est surtout parce qu’un nombre plus élevé de tumeurs bénignes, non agressives, sont dépistées. » Au banc des accusés, « le trop-plein d’argent et le politiquement correct qui ont figé la recherche et empêché toute alternative ».

    Celui qui parle est un iconoclaste, mais n’a rien d’un fantaisiste. Cancérologue depuis 1993 à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), il a fait ses études de médecine à la faculté de Strasbourg, dont son père était le doyen, puis s’est formé à la Havard Medical School, une faculté de médecine états-uniennes parmi les plus prestigieuses. « J’ai passé près de tente ans à travailler sur un sujet, le cancer. Le plus dur a été d’accepter que mes maîtres, en France ou à Harvard, ne savaient pas. Malgré tous les effets d’annonce, toutes les clameurs, il est une vérité : le roi est nu », écrit-il. Cette « vérité », Laurent Schwartz l’a rendue publique en 1998 dans Métastases, vérité sur le cancer (éditions Pluriel), où il décrivait les limites de la chimiothérapie et l’urgence d’explorer d’autres pistes. Une remise en cause qui lui a valu d’être exclu de l’AP-HP. Après une « réinsertion de façade », dit-il, il a longtemps été détaché auprès de l’École polytechnique, puis placardisé.

    « Par rapport à un tissu sain, un tissu cancéreux ingère dix fois plus de glucose »

    Mais Laurent Schwartz est un homme libre. Plus que jamais, il en est persuadé : si la guerre contre le cancer n’apporte pas les victoires espérées, c’est que cette « sale maladie » est plus simple qu’il n’y paraît. « Le cancer est probablement une maladie du métabolisme liée à un dysfonctionnement de la digestion cellulaire, explique-t-il. Lorsque la mitochondrie, qui est la centrale énergétique de la cellule, n’arrive plus à digérer le glucose et à le transformer en énergie, il ne brûle pas, fermente et s’accumule dans la cellule, qui se met à grossir puis à se diviser et à envahir les tissus. » Et d’ajouter, pour le profane : « Quand on fait du jogging, on brûle du sucre pour fabriquer de l’énergie et on ne grossit pas. C’est pareil avec la cellule. Au contraire du diabète, dont la cellule ne peut capter le sucre, car il n’y a pas assez d’insuline, le cancer, lui en est gorgé, car pour survivre, la cellule anormale s’en nourrit. Par rapport à un tissu sain, un tissu cancéreux ingère dix fois plus de glucose. » Pour preuve, quand un cancérologue veut vérifier la nature maligne d’une tumeur ou suivre l’efficacité de son traitement, il fait un Pet scan. Cet examen consiste à injecter du sucre radioactif au patient qui va vite être capté par les cellules cancéreuses, qui en sont friandes.

    La piste métabolique n’est pas neuve : elle a été ouverte par le biochimiste allemand Otto Warburg, prix Nobel de médecine en 1931. Des milliers de publications internationales y font référence et plusieurs équipes s’y consacrent actuellement. « Des chercheurs ont injecté des mitochondries de cellules normales à des cellules cancéreuses, ces dernières ont été guéries et ont cessé de se multiplier. Cela prouve que le cancer n’est pas une maladie du seul génome, comme on le pense », assure le médecin. Mais alors, le tabac, l’alcool, l’amiante et tous les cancérigènes figurant sur les listes officielles compteraient-ils pour du beurre ? « Mon propos n’est pas de minimiser leur toxicité, prévient-il. Ces agressions provoquent une inflammation chronique qui fait vieillir l’organisme prématurément et empoisonne ou inactive progressivement la mitochondrie. » Un mécanisme qui pourrait expliquer que les deux tiers des cancers se déclarent après 70 ans : « L’âge est le premier facteur de risque de cancer. Or, en vieillissant, l’oxygène n’atteint pas bien la mitochondrie, qui s’asphyxie, le rendement énergétique s’effondre. La cellule ouvre les vannes et se gorge de sucre. »

    Pour le chercheur, un des moyens de vaincre le cancer n’est pas uniquement de tuer les cellules cancéreuses, comme le font les traitements classiques, mais de rétablir leur métabolisme en relançant la mitochondrie. Une hypothèse que cet « explorateur », comme il se définit, teste avec une équipe de physiciens, mathématiciens, biologistes, médecins… Ils ont injecté des cellules cancéreuses à des souris de laboratoire et calculé la vitesse à laquelle elles grossissaient. Ensuite, ils ont listé une centaine de molécules courantes et pas chères susceptibles de ralentir leur croissance, qu’ils ont combinées et administrées aux animaux. Certaines tumeurs ont disparu, d’autres ont régressé. Fort de ces résultats, qui ont été publiés, Laurent Schwartz a demandé aux autorités de santé et à l’Institut national du cancer que des essais thérapeutiques soient menés sur des patients. Fin de non-recevoir. « Tout ça, ce sont des bêtises », commente un célèbre oncologue d’un hôpital parisien, qui n’en dira pas plus.

    « Le traitement métabolique est un traitement d’appoint à un traitement classique »

    Laurent Schwartz va néanmoins choisir de franchir la ligne jaune, « non sans appréhension et insomnies », et de traiter quelques patients en dehors du cadre hospitalier et de la blouse blanche. Des hommes et des femmes qui ont lu ses livres et qui se savent condamnés à brève échéance. « Il était de mon devoir de médecin et d’homme de les aider ou, tout au moins, d’essayer. Je ne pouvais pas leur assurer que le succès serait au rendez-vous, seulement espérer que nos traitements expérimentaux, alternatifs à la chimiothérapie lourde qu’ils ne supportaient plus, leur assureraient plus longtemps de meilleures conditions de survie. » Concrètement, tous vont prendre, en plus de leur traitement standard, une association d’acide lipoïque et d’hydroxycitrate, deux molécules habituellement prescrites séparément à des patients pour soigner d’autres maladies, comme le diabète et qui doivent aider à brûler les dérivés du glucose. En parallèle, ils suivent un régime pauvre en sucres.

    Le cancérologue pense avoir trouvé un moyen de dynamiser l’efficacité des chimiothérapies et la survie des malades, mais il reste prudent : « Le traitement métabolique est un traitement d’appoint à un traitement classique dont il peut potentialiser les effets, mais il ne suffit pas tout seul. Les bénéfices les plus évidents portent sur le glioblastome. » Cette tumeur cérébrale, particulièrement agressive, a été diagnostiquée chez Anouk en 2014. Après une radiothérapie et deux chimiothérapies, son cancer grossit, raconte-t-elle à Reporterre : « J’ai compris que mes mois étaient comptés, mais je ne pouvais pas l’accepter. Une amie m’a mise en contact avec le Dr Schwartz. Je n’avais rien à perdre. Parallèlement à une troisième chimiothérapie, qui s’est terminée en novembre 2015, j’ai commencé son traitement. Je suis en rémission depuis septembre 2016. Mon oncologue me dit que c’est grâce à la chimio, elle ne veut pas entendre parler du traitement métabolique. Pour elle, il n’y a aucune preuve de son efficacité. Mais moi, je me demande si je serais encore en vie sans lui. » Laurent Schwartz note aussi une amélioration chez les patients atteints de cancers du poumon qui reçoivent en même temps une chimiothérapie ciblée. D’autres ont vu leur tumeur diminuer ou se stabiliser et ont pu bénéficier d’une chimiothérapie plus légère que prévu.

    Autant d’exemples empiriques qui font penser au cancérologue qu’il est sur une voie prometteuse, pour ne pas dire « révolutionnaire ». Mais les institutions de lutte contre le cancer continuent de faire la sourde oreille à ses demandes d’essais cliniques. « Trop peu de scientifiques, de médecins, osent s’aventurer en dehors des chemins balisés, hors de la pensée dominante. Pourtant, il est urgent que de nouveaux protocoles thérapeutiques puissent voir le jour. » En mars 2016, des cancérologues de renom alertaient sur le coût exorbitant des traitements. « L’armure commence à se fissurer », juge Laurent Schwartz. Le 14 février dernier, il a lancé un appel sur son site, à d’autres médecins pour établir « une communauté médicale ouverte ».


    Source : Brigitte Bègue pour Reporterre

    Dessin : © Tommy/Reporterre

    Photo :

    . Dr Schwartz : DR

  • Améliorer la fonction de vos mitochondries pour réduire le risque de cancer

    Original version in english here

    Les mitochondries sont des organites présents dans chaque cellule du corps.

    Pressé ? Cliquez ici pour lire le Résumé …

    Les mitochondries sont souvent décrites comme des « centrales énergétiques » pour le rôle qu’elles tiennent dans la production de l’énergie cellulaire. Cependant, leur rôle important dans une variété d’autres fonctions biologiques n’a pas été mis en lumière. Des chercheurs de l’United Mitochondrial Disease Foundation ont découvert que seulement 3% du matériel génétique contenu dans une seule mitochondrie est conçu pour produire de l’énergie cellulaire. Alors, quelles sont les principales responsabilités des mitochondries et comment elles favorisent la santé ?

    Que sont les mitochondries?

    Les mitochondries sont des organelles qu’on trouve dans toutes les cellules du corps, sauf dans les globules rouges. Les mitochondries sont uniques car elles contiennent leur propre copie de l’ADN. Les 3% de l’ADN responsable de la production d’énergie cellulaire génèrent 90% de l’énergie d’une cellule sous forme d’ATP ou adénosine triphosphate.

    Éventuellement plus important encore, les mitochondries ont un rôle critique dans la régulation des principales voies métaboliques du corps.

    Les facteurs génétiques et les stimuli environnementaux ont un impact sur la façon dont les mitochondries sont utilisées au sein d’un organisme. Par exemple, la mitochondrie a des fonctions spécifiques dans diverses parties du corps et sa quantité diffère selon l’action, qu’il s’agisse de décomposer l’ammoniac dans le foie ou surgir dans de hautes concentrations dans les muscles pectoraux de pigeons en vol.

    Les Mitochondries assurent des fonctions vitales

    Les mitochondries sont non seulement des générateurs d’énergie, elles sont des organites clés qui assistent aux processus métaboliques quotidiens tels que:

    • maintien des taux de lipides
    • apport d’énergie nécessaire pour la circulation du sang
    • maintient de bonnes concentrations d’ions requises pour la communication physiologique
    • assistance au transport du glucose et de l’insuline
    • suppression des risques potentiels pour la santé, y compris l’enlèvement des cellules endommagées qui peuvent nuire à la santé

    La destruction ou l’affaiblissement des mitochondries peuvent entraîner des complications de santé graves, y compris la sclérose en plaques, l’autisme, le trouble bipolaire, le syndrome de fatigue chronique, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et le cancer.

    Dysfonction mitochondriales associées au cancer

    Des régions spécifiques au sein des mitochondries subissent un taux élevé de la respiration cellulaire lors de la production d’énergie. Lorsqu’un changement s’y produit, les risques de cancer augmentent. Les taux élevés de respiration cellulaire sont associés avec la génération de radicaux libres qui, étant à proximité, peuvent endommager l’ADN de la mitochondrie. L’incidence du cancer du poumon, du carcinome des cellules rénales et du cancer du sein augmente suite à ces mutations qui se produisent au sein de l’ADN mitochondrial.

    À la suite d’une production excessive de radicaux libres, les mitochondries créent un stress oxydant qui empêche les antioxydants de défendre le corps contre le cancer. Les dérivés réactifs de l’oxygène (ROS en anglais) représentent une espèce très puissante de radicaux libres qui peuvent épuiser les niveaux de la vitamine C et de stimuler l’inflammation systémique du corps. Pendant que l’inflammation progresse, des « fuites » vers le cerveau et le tube digestif des signaux envoyés par le système nerveux central ont été démontrées. Cela se traduit par une réponse auto-immune du corps. Les sources d’antioxydants disponibles s’appauvrissent pendant que le système immunitaire tente de défendre le corps contre une menace inconnue.

    Chez les personnes ayant un dysfonctionnement mitochondrial, on a trouvé de faibles réserves d’antioxydants dont la carnitine, le glutathion et la thiorédoxine. Le cancer se caractérise par de nombreux facteurs qui conduisent à la dépression, un système immunitaire affaibli et le stress oxydant chronique. Le dysfonctionnement mitochondrial est associé à l’accentuation de chacun de ces facteurs.

    Renforcer votre fonction mitochondriale

    De nombreuses stratégies peuvent aider à améliorer la fonction des mitochondries et à réduire votre risque de développer un cancer. Dès aujourd’hui, commencez à intégrer des habitudes d’une hygiène de vie saine dans votre routine quotidienne. Votre première étape peut être de vous assurer de faire suffisamment d’exercice physique chaque jour, ce qui améliore la circulation sanguine et augmente l’activité mitochondriale.

    Le jeûne intermittent

    Il a été démontré que le jeûne intermittent peut éliminer les mitochondries endommagées du corps par un processus connu sous le nom de mitophagie. Ce processus permet aux mitochondries d’éliminer les déchets, les radicaux libres et les protéines dépliées qui affaiblissent l’immunité et accélèrent le développement de maladies cancéreuses.

    Le régime cétogène

    Une alimentation riche en graisses saines et faible en glucides est un excellent moyen pour produire de l’énergie en contournant les mitochondries. Il a été démontré que le régime cétogène améliore la santé des personnes atteintes de l’épilepsie et faiblesse musculaire.

    Un régime alimentaire nutritif Supporte la fonction mitochondriale

    Protéines clés, enzymes et vitamines sont essentielles pour la santé des mitochondries et la réduction de votre risque de cancer. La supplémentation des nutriments suivants a pour effet de promouvoir la fonction des mitochondries:

    • Acétyl-carnitine: contenu dans la viande rouge, cet acide aminé est responsable du transport de certains composés dans le corps et a également été montré pour augmenter la production de glutathion.
    • Vitamines B: Il a été démontré que la biotine ainsi que la vitamine B12 améliorent la fonction mitochondriale. Ces vitamines sont conçues de façon unique pour favoriser la synthèse du glutathion ainsi que d’autres
    • Acide alpha-lipoïque: (ALA) Acide alpha-lipoïque améliore la fonction des mitochondries dans le cerveau et stimule les capacités cognitives d’un
    • Coenzyme Q10: Aussi connu comme CoQ10, ce puissant antioxydant est un élément essentiel à la chaîne de transport d’électrons dans les mitochondries, qui génère de l’énergie. Un déficit d’antioxydants, en particulier celui en CoQ10 peut empêcher les mitochondries de produire l’ATP. Il a été cliniquement prouvé que la supplémentation en CoQ10 améliore les symptômes qui nuisent à la santé.

    Évitez toxines environnementales

    L’exposition à des toxines environnementales augmente le risque de dysfonctionnement mitochondrial, de maladies graves et du cancer. Les toxines environnementales telles que métaux lourds provenant des pesticides et substances cancérigènes contenues dans la fumée contribuent au stress oxydant chronique. Évitez l’exposition à des toxines environnementales en contrôlant ce que vous pouvez, choisissez de manger des aliments sains, pratiquez des techniques de désintoxication ainsi que des exercices pour réduire le stress.

    La biogenèse de la mitochondrie

    Les chercheurs commencent à comprendre quelle est l’importance de la formation de nouvelles mitochondries dans un processus connu sous le nom de biogenèse mitochondriale. Les principaux facteurs qui influent sur la capacité des mitochondries à croître et à se diviser comprennent l’exercice, la réduction du stress oxydant, la température et la restriction calorique.

    Il est nécessaire d’avoir plus de résultats provenant des essais cliniques humains pour identifier pleinement la stratégie thérapeutique pour la biogenèse mitochondriale afin de réduire la gravité des troubles et des cancers associés à un dysfonctionnement mitochondrial. Réduisez votre risque de développer le cancer et participez par votre propre technique à la formation de nouvelles mitochondries. Faites le choix chaque jour de limiter votre exposition aux contaminants environnementaux, faites de l’exercice, et réduisez le stress oxydant dans votre corps par une alimentation riche en nutriments.

     

    Résumé de l’article

    • Les mitochondries sont souvent décrites comme des « centrales énergétiques » pour leur rôle dans la production d’énergie Elles sont non seulement des générateurs d’énergie, mais aussi des organites clés qui assistent aux processus métaboliques quotidiens.
    • La destruction ou l’affaiblissement des mitochondries peuvent entraîner des complications de santé graves, y compris la sclérose en plaques, l’autisme, le trouble bipolaire, le syndrome de fatigue chronique, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et le
    • De nombreuses stratégies peuvent aider à améliorer la fonction des mitochondries et réduire votre risque de développer un Ceux-ci incluent l’exercice, le jeûne intermittent, et un régime cétogène.
    • Les compléments alimentaires suivants sont réputés pour améliorer la fonction mitochondriale:
      • Acétyl-carnitine
      • Vitamines B
      • Acide alpha-lipoïque
      • Coenzyme Q10

    Soutenez la fonction des mitochondries saines en faisant le choix chaque jour de limiter votre exposition aux contaminants environnementaux, pratiquer l’exercice, et réduire le stress oxydant dans votre corps par une alimentation riche en nutriments.

     

  • Témoignage de Jean François MOREL

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Jean François MOREL
    29/01/1944
    Région Lyonnaise
    le 2 mars 2017

    Cancer du péritoine à point de départ vésiculaire

    Fin avril 2016, suite à un mois d’investigations (échographie, scanner, Coloscopie, etc), on m’a diagnostiqué un cancer du péritoine à point de départ vésiculaire. Je suis arrivé à la clinique pour une cœlioscopie en ambulatoire et j’y suis resté 3 semaines (occlusion intestinale).

    On m’a annoncé un cancer très avancé et agressif avec une espérance de vie assez limitée.

    Une première chimio (gemzar et cisplatine) a été très vite mise en place (15 jours après le diagnostic).

    J’ai tout de suite commencé, la veille de cette chimio, à prendre des produits pour pallier aux effets secondaires. C’est à dire : du desmodium, de l’aloé vera (remplacé par de l’aloé arborescent plus tard) et de la propolis et plus tard des probiotiques

    Étant bien incapable de prendre des décisions, ma femme et mes enfants ont fait des recherches sur d’éventuels protocoles alternatifs, sur l’avancée des recherches hors cadre conventionnel.

    Nous avons eu connaissance des travaux du Docteur Schwartz par une amie de mes filles, dont le père est médecin généraliste à la retraite. Ce dernier nous a affirmé que s’il se trouvait dans mon cas, il irait voir le docteur Schwartz les « yeux fermés »….Cette piste a donc été privilégiée et approfondie.

    J’ai pris contact avec ce chercheur et débuté très vite son protocole (le métabloc : hydroxycitrate et sodium R-lipoate). J’ai également adopté un régime alimentaire sans gluten, avec des jus verts, limitant l’apport en glucides et surtout sans sucre.

    Nous nous sommes rencontrés à Lyon le 30 mai… sa simplicité, son humilité face à la maladie et à ses recherches, sa bienveillance ont fait de cet échange un moment très fort pour moi. Il m’a permis de devenir acteur à part entière dans ce parcours face à la maladie. J’ai compris que j’avais mon rôle à jouer et que j’en étais l’acteur principal.

    Très rapidement, à partir du mois de juin, mon état général s’est vraiment amélioré, questionnant ainsi le personnel médical qui me suivait…

    J’ai donc suivi le protocole de chimio et le métabloc en parallèle et, en juillet, après 8 chimios, il y a eu un bilan plutôt positif : le cancer n’avait pas évolué et ne s’était donc pas propagé. Mon oncologue a été assez étonné et a mis cela sur le compte uniquement de la chimio. Je lui ai donc parlé sérieusement du docteur Schwartz.

    Jusqu’alors, tout ce qui n’était pas chimio ou parcours conventionnel, était qualifié de charlatanisme…et ne parlons pas du régime alimentaire…. !

    Aberration d’ailleurs de ne pas intégrer dans le protocole un arrêt des aliments sucrés quand on sait que les cellules cancéreuses sont détectées au glucose radioactif (PET Scan)…. Et on trouve des pâtes de fruit sur le plateau repas de l’hôpital… !

    Suite à ce bilan, après beaucoup d’insistance de ma part, mon oncologue a accepté d’échanger avec le docteur Schwartz sur la suite du protocole.

    J’ai donc repris une chimio allégée en cisplatine, jusqu’au nouveau bilan fin novembre après 16 chimios. Bilan encore très positif : stabilisation, voire légère régression… !

    Donc, depuis le début du mois de janvier 2017 je suis un protocole de chimio sans cisplatine en continuant le métabloc, les produits pour limiter les effets secondaires et le régime alimentaire.

    Mon état général est relativement bon, j’ai une qualité de vie qui n’était pas vraiment prévue par le corps médical…

    Je suis persuadé que le métabloc du docteur Schwartz joue un grand rôle dans cette évolution.

    Des essais cliniques sont vraiment nécessaires…il faut absolument donner les moyens au docteur Schwartz et à son équipe de valider et approfondir leurs recherches.

    J’ai été très surpris par le comportement du corps médical en général et par son absence d’ouverture et de curiosité scientifique. Pour eux, seule la chimio est légitime dans cette lutte. Or il est démontré que celle-ci n’est pas encore la solution pour guérir le cancer et qu’elle peut être très dévastatrice, mais néanmoins nécessaire.

    A quand les essais cliniques… ?

    Jean François MOREL