• Cancer du sein - guérie définitivement ?

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Guérie définitivement ?

    • L’avenir me le dira mais ce qui est sûr c’est que depuis 2 ans ½ (soit depuis l’arrêt de ma chimiothérapie) j’ai une qualité de vie très satisfaisante et pas de signe de rechute.
    • En Juin 2013 j’ai décelé par autopalpation une boule dans mon sein droit qui s’est développée très rapidement avec rougeur de la peau. Les différentes analyses, réalisées alors ont révélé qu’il s’agissait d’un cancer du sein inflammatoire de grade 3, récepteurs hormonaux négatifs, Her2 + de mauvais pronostic donc, mais sans métastase constatée à la scintigraphie et au scanner d’Août 2013 et taux de Ca15.3 dans les normes.
    • J’ai suivi le traitement préconisé par mon cancérologue (je tiens d’ailleurs à souligner la qualité de son écoute et sa compétence ainsi que celles du médecin échographe qui a pratiqué la microbiopsie et avec lequel je me suis sentie en grande confiance. C’est très important dans ces moments là).
    • J’ai donc eu une chimio lourde (4FEC 100, mais seulement 2 Taxotere sur les 4 prévus pour cause de très mauvaise tolérance), ainsi que 4 Herceptin.
    • J’ai suivi cette chimiothérapie (qui s’est échelonnée de Novembre 2013 à Mai 2014) , tout en prenant simultanément et de mon propre chef un traitement à base d’acide lipoïque et d’hydroxycitrate, traitement que j’ai découvert en lisant le livre du Dr Laurent SCHWARTZ « Cancer guérir tous les malades ? » dont les idées développées rejoignaient sur de nombreux points mes convictions de pharmacienne. Cette prise simultanée d’acide lipoïque et d’hydroxycitrate n’a perturbé en rien l’action de la chimiothérapie, puisque la tumeur initialement d’une dizaine de centimètres à rapidement régressé et que le bilan mammographie-échographie après chimiothérapie néo-adjuvante a révélé, début Juillet 2014, l’absence de réelle masse résiduelle. J’ai l’intime conviction qu’il y a eu synergie entre les 2 thérapies.
    • Le protocole prévoyait par la suite une mastectomie avec curetage ganglionnaire suivie d’une radiothérapie.
    • Je les ai refusées (rejet viscéral, désir de ne pas aller au bout de mes forces, avec une qualité de vie très amoindrie et, dans mon cas, une augmentation de chance de survie très hypothétique; le pronostic de ce genre de cancer (en moyenne 2 à 3 ans après sa découverte) a orienté ma décision.
    • Depuis Juin 2014 mon seul traitement consiste donc en 2 prises quotidiennes d’acide lipoïque et d’hydroxycitrate accompagné de mesures d’hygiène de vie. J’ai donc réduit fortement ma consommation de sucres rapides, je marche régulièrement (maintenant en groupe avec un club de randonnée) et je cultive idées positives et méditation en ne me focalisant pas (trop) sur le cancer.
    • Un contrôle de Ca15.3 en Octobre 2016 à 6,8 (valeurs de référence inférieures à 26,4) m’a confortée dans mes choix. Ce contrôle peut paraître bien insuffisant (pas de scanner, de scintigraphie, de mammographie) -juste une autopalpation- mais ces examens, dont je ne nie pas l’intérêt diagnostic précoce, ne me préserveraient pas davantage d’une rechute.
    • Maintenant chacun doit être libre de suivre le parcours auquel il croit le plus et je respecte tout autre choix, le mien, j’en conviens, n’étant pas forcement le plus facile à assumer. Je pense qu’il y a un aspect psychologique dans cette maladie autant dans son déclenchement que dans la capacité à la combattre. Moi j’avais besoin d’être active dans le choix de ma thérapie pour prendre ce que je crois et espère être le chemin de la guérison.

    Florence PIERROT

  • Interview de Laurent Schwartz sur LCI - 1998

    Interview de Laurent Schwartz sur LCI, à l’occasion de la sortie de son livre « MÉTASTASES. Vérités sur le cancer » en 1998.

  • Conférence - débat avec Laurent Schwartz à Saint-Amarin - Haut-Rhin

    Conférence - débat

    Cancer,

    Un traitement simple et non toxique

    Avec le Dr Laurent SCHWARTZ

    « Cancer : l’envers des cartes.

    Il semble incroyable qu’après des dizaines de milliards d’euros dépensés, le cancer, loin d’être une maladie complexe, ne soit qu’un banal mode de fermentation. Je reviendrai donc sur la redécouverte de ce qui était scientifiquement admis, il y a cent ans. Je tenterais d’expliquer ce long détour qui a gâché tant de vies. Il reste encore des obstacles à lever pour en finir avec cette maladie. C’est à la société civile de se saisir de cette opportunité ».

    DIMANCHE 19 FÉVRIER 2017 à 17 h

    Salle du CAP à SAINT-AMARIN

    Organisation : Thur Ecologie & Transports

    Avec le soutien de Charles Wehrlen, Maire de la Ville de St-Amarin
    Nombre de places limitées, réservation conseillée

    Entrée libre - Corbeille à la sortie

  • Cancer de la prostate, régime cétogène et traitement métabolique

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    J’ai été diagnostiqué d’un carcinome prostatique en novembre 2015 à la suite d’une biopsie de la prostate ordonnée par mon médecin traitant suite à une élévation anormale du taux de PSA.

    Le côté positif de cette mauvaise découverte, était que ma maladie était à ses débuts et tous les soins curatifs proposés étaient adaptés, et qu’il n’y avait pas urgence, j’avais le temps de réfléchir à quel choix me tenir, ce que me dit l’urologue…

    Sonné par ce diagnostic je me documentai sérieusement sur le sujet, lus beaucoup de bouquins écrits par des médecins et des patients. Tout ce que je lisais me ramenait aux funestes conséquences des thérapeutiques disponibles aujourd’hui, toutes invalidantes, en clair devenir incontinent, impuissant et tout cela sans aucune garantie de guérison complète.

    Mais ces livres dont je donnerai la liste ci-dessous m’ont beaucoup aidé à reprendre confiance en moi et trouver des ressources pour être acteur de mon destin quel que soit l’issue de ma maladie…

    Ainsi au fil de mes recherches et lectures je commençais ma cure personnelle, un régime cétogène d’après l’excellent livre du Pr Kämmerer - Dr Schlatterer – Dr Knoll, vitamine D (prise quotidienne de 1000u), curcuma+poivre+huiles omega 3, ainsi que la prise d’aliments connus pour leur effets bénéfiques sur le cancer tel que les myrtilles sauvages, jeune alternatif hebdomadaire, etc… Je suis aussi suivi par un médecin en énergétique chinoise pour rééquilibrer tout ce qui ne l’est pas…

    Puis au fil de mes recherches j’entendis parler du Dr. Schwartz et pus commencer le Métabloc et prendre contact avec lui par l’intermédiaire de son association.

    Je le rencontrai à Paris le 10 avril 2016.

    J’ai été tout de suite surpris par sa grande disponibilité son écoute bienveillante et aussi son humilité qui se manifeste par sa prudence face à la maladie. J’eus immédiatement confiance en lui et en son approche scientifique du cancer.

    Aussi je décidai de continuer le traitement qu’il préconisait.

    J’avais opté pour une surveillance active de ma maladie contre l’avis de l’urologue qui avait effectué la biopsie (étant limite selon le protocole français mais tout à fait acceptable selon les critères anglo-saxons !)

    Donc voici les taux de PSA relevés tous les trois mois depuis la biopsie :

    12.02.2015 6.30

    23.11.2015 6.40(biopsie) +0.10

    04.04.2016 5.38 -1.02

    19.07.2016 5.07 -0.31

    27.10.2016 4.75 -0.32

     

    J’ai effectué un examen échographique prescrit par mon médecin traitant, le 4 janvier dernier qui se révèle être négatif au niveau de la recherche de la lésion découverte en octobre 2015.

    La prostate elle, a diminué de volume de 28cc à 21cc.

    Je ne change rien et continue le traitement du Dr. Schwartz et le remercie infiniment pour son travail de chercheur et d’homme au service de l’humanité.

    Il est urgent que les pouvoirs publics lui donnent les moyens nécessaires de poursuivre ses recherches.

     

    Lectures qui m’ont apporté soutien et courage :

    • Touche pas à ma prostate ! Du Dr.Marc Scholz et son patient Ralph Blum
    • Le Régime Cétogène contre le Cancer des Drs Kämmerer, Schlatterer et Knoll
    • Guérir la Prostate de Larry Clapp
    • Et bien sur les deux livres du Dr. Laurent Schwartz
  • Non, les effets secondaires de l’hormonothérapie dans le cancer du sein ne sont pas à moitié psychosomatiques !

    Publié le mercredi 5 octobre 2016 - par Collectif Formindep 

    22/08/2016 L’université de Marburg publie une étude dans Annals of Oncology, consacrée au lien unissant les effets secondaires anticipés par les patientes et les effets finalement ressentis, dans le cadre d’un traitement par hormonothérapie après cancer du sein. L’étude est largement relatée dans les médias.

    Or il s’agit d’un nouveau cas dans lequel une étude peu conclusive est à la fois survendue par ses auteurs et très mal comprise par les médias qui la reprennent.

    Et cette étude en particulier soulève de nombreuses questions, à la fois scientifiques, médicales, et éthiques, et pourrait nuire aux patientes.

    Une communication trompeuse

    L’ hormonothérapie est un traitement administré après une opération du cancer du sein dans un but de prévention d’une récidive. Cette étude a tenté de prévoir les effets indésirables ressentis par les patientes après 3 mois, puis au bout de 2 ans de traitement, en fonction de 9 paramètres, dont l’anticipation d’effets secondaires par la patiente. Le résultat est décevant : sur une échelle de 0 (pouvoir explicatif nul) à 1, le modèle obtenu récolte une « note » de 0.17 pour sa capacité à prévoir les effets indésirables.[1]

    Le communiqué de presse [6] , rédigé par une consultante en communication, est cependant optimisé pour une reprise par la presse grand public, au point d’être trompeur.

    L’étude démontre une corrélation très limitée entre les attentes et les effets secondaires, mais aucun lien de causalité. Pourtant, le communiqué le laisse entendre en titrant : « S’attendre au pire augmente les effets secondaires ». Confondre corrélation et causalité est une erreur fréquente, ici délibérément exploitée par le communiqué de l’université.

    De plus, il met en avant une donnée chiffrée spectaculaire : +80% d’effets indésirables déclarés par les femmes pessimistes. Le communiqué insiste et parle même d’effets « presque doublés ». Ce n’est pourtant pas le résultat de l’étude. Après prise en compte des autres facteurs, l’étude conclut qu’anticiper des effets indésirables pourrait expliquer seulement 3% de leur variance à 3 mois, et 6% au bout de 2 ans.[2]

    Ce communiqué est une nouvelle illustration de la dérive communicante de la recherche. Pour soutenir leur carrière, mais aussi sous la pression de financeurs qui exigent des retombées industrielles et médiatiques, les chercheurs succombent parfois à la tentation de publier et communiquer de la façon la plus vendeuse et non la plus objective.

    Une étude aux faiblesses rédhibitoires

    Cette étude présente surtout de sérieuses faiblesses méthodologiques. Mais pour le comprendre il faut aller au-delà du communiqué et lire l’étude, d’ailleurs fournie en libre accès aux journalistes. Rares sont ceux qui comme Sharon Begley, journaliste vigie des études de santé, ont ainsi pu soulever ces différents points :

    • Il n’y a aucun groupe contrôle.
    • C’est une petite étude, avec 111 patientes au départ et 88 à la fin des deux années. Rien dans l’article scientifique n’indique le statut des 23 patientes perdues de vue vis-à-vis de leurs attentes initiales, ni des effets indésirables subis. Or cela peut suffire à invalider toute l’étude.
    • Surtout, les anticipations négatives des femmes vis-à-vis des effets secondaires peuvent être fondées sur leur expérience objective et non sur une attitude optimiste ou pessimiste. En effet, une femme qui a connu des symptômes sévères lors de sa ménopause sait que le traitement, d’un mécanisme similaire, risque chez elle de poser des effets indésirables particulièrement pénibles. Dans ce cas, son anticipation ne relève pas de la psychologie mais bien d’une réalité physiologique. Ce facteur majeur de confusion, c’est l’éléphant au milieu de la pièce, que les auteurs feignent de ne pas voir. Les auteurs n’ont pas du tout cherché à l’éliminer, or il pourrait à lui seul expliquer le lien observé entre anticipations et effets secondaires ! Interrogée sur ce point, l’auteure ne nous a plus répondu.

    Au total il s’agit d’une étude trop insuffisante, par son effectif comme par sa méthode, pour en conclure quoi que ce soit.

    Il faut sauver le soldat nocebo

    L’étude et le communiqué ne s’arrêtent pas à ces résultats indiquant un lien faible entre anticipations et effets secondaires. Après avoir fait des anticipations une « cause » d’effets secondaires, les auteurs vont passer directement à la conclusion que le « doublement » des effets secondaires signifierait donc que la moitié d’entre eux serait d’origine purement psychosomatique. C’est ce qu’on appelle l’effet « nocebo ».

    Pour soutenir cette thèse de l’origine psychosomatique des effet secondaires, les auteurs soulignent que beaucoup d’effets déclarés sont « non spécifiques », c’est-à-dire qu’ils les estiment « non attribuables à l’action du médicament », et attribuables par conséquent à l’effet nocebo. Problème : cette classification apparaît arbitraire et infondée. Exemple parmi bien d’autres : la perte de cheveux (alopécie) figure bel et bien comme effet « fréquent » dans le RCP du tamoxifene, ou de l’exemestane, les deux produits cités dans l’étude, et s’explique directement par leur action androgénique. Elle est pourtant classée par les auteurs parmi ces effets « nocebo ».

    Surtout, l’article ne présente aucune analyse statistique de ces effets « non spécifiques » vs « spécifiques », ou de leur lien avec les anticipations des patientes, et s’en tient à du pur déclaratif. Interrogée sur tous ces points, l’auteure principale ne nous a plus répondu.

    Au final, l’affirmation du caractère « nocebo » de ces effets indésirables ne repose ici sur aucune donnée chiffrée.

    L’impression générale est que les auteurs ont cherché à sauver coûte que coûte la thèse de l’effet nocebo malgré des résultats numériques peu probants. Il se trouve qu’ils ont deux types de conflits d’intérêts qui pourraient les pousser à cela.

    Trois des sept auteurs sont liés financièrement aux laboratoires commercialisant les médicaments concernés, qui se félicitent qu’on se propose d’imputer la responsabilité des effets indésirables aux patientes et non à leurs produits.

    Surtout, cette publication n’est que la première étape d’une étude lancée depuis 2013, destinée à modifier les attentes des patientes dans le but d’améliorer leur observance du traitement. Le communiqué fait d’ailleurs office également de teasing pour la suite. Mais intervenir sur l’effet nocebo n’a d’intérêt que si cet effet est substantiel, d’où peut-être la tentation des auteurs de pallier le manque de données probantes par des discussions spéculatives. Il est à noter que les interventions sur les effets placebo et nocebo sont l’unique sujet d’étude de cette unité de recherche, et que de l’ampleur de ces effets dépend l’existence même de ce laboratoire.

    Manipuler la patiente « pour son bien » ? Une pente dangereuse

    Enfin, la conclusion de l’étude soulève bien des questions : « Les attentes, en tant que facteurs iatrogènes, peuvent être modifiées par des interventions psychologiques. » L’article préconise ainsi d’ « encourager les patients à voir les effets secondaires potentiels non comme des sources de plaintes mais comme le signal que la thérapie commence à produire son effet bénéfique. »

    Or il n’existe pas de lien entre la survenue d’effets secondaires et l’efficacité d’un produit. Les auteurs proposent avec une candeur désarmante…de mentir aux patientes.

    L’étude risque également de légitimer une attitude trop fréquente de la part des soignants : minimiser voire nier le ressenti des patients. « Mais non, vous n’avez pas mal » avec éventuellement l’option, parfois explicitée « C’est dans votre tête ».

    Mais également leur mentir par omission, en choisissant par paternalisme de les « rassurer » plutôt que de les informer. Le commentaire de cette médecin lectrice du Figaro.fr montre bien que l’étude est perçue comme en opposition avec le devoir d’information :

    L’information donnée aux femmes sur les effets secondaires de l’hormonothérapie, lourds et particulièrement fréquents (71% souffrent de douleurs articulaires dans cette étude par exemple, mais également 53% de prise de poids, 46% de bouffées de chaleur, entre autres) était déjà notoirement insuffisante. Au point que des patientes se sont réunies en association (AFICS ) pour tenter d’apporter l’information objective qu’elles n’ont pas reçue des soignants. Cette étude et le tapage médiatique qui l’entourent risquent de nuire davantage au droit à l’information de ces patientes.

    Elle risque également d’amener les patientes elles-mêmes à s’autocensurer et négliger de signaler des effets secondaires, en particulier si on les leur a décrits comme purs produits de l’effet nocebo. Or certains effets secondaires de l’hormonothérapie peuvent être graves (troubles thrombo-emboliques, cancers de l’endomètre). Considérer comme le suggère cette étude qu’une douleur dans la poitrine, une difficulté à respirer et des palpitations (trois effets ici classés « non spécifiques » pourtant signalés sur la notice) relèvent de l’effet nocebo, c’est risquer de passer à côté d’un effet secondaire connu et potentiellement mortel : l’embolie pulmonaire[3].

    Enfin, une information précise et objective est d’autant plus cruciale lorsque le rapport bénéfices/risques d’un traitement est tangent. Dans ce cas, se traiter ou non est une décision particulièrement subjective, puisque ce choix doit dépendre principalement des préférences du patient. C’est précisément le cas pour l’hormonothérapie. Le tamoxifene a prouvé qu’il pouvait sauver la vie de 4% des femmes (1 femme sur 25) au bout de 5 ans de traitement, et encore de 2.5% (1 femme sur 40) les 5 années de traitement suivantes.[4] En revanche, au bout de 10 ans, une étude récente de l’anti-aromatase letrozole ne démontre aucun bénéfice en termes de mortalité, en dépit d’une couverture médiatique récente, là encore aussi massive que trompeuse[5].

    Il appartient à chaque patiente de choisir pour elle-même, en fonction de ses risques et préférences personnels, entre ce bénéfice potentiel et le risque d’une qualité de vie altérée. Mais pour que ces femmes puissent exercer ce droit, il faut qu’on les informe et non qu’on les « rassure », encore moins qu’on les manipule. Nombreuses sont les patientes qui s’expriment sur les forums pour regretter de n’avoir pas eu ce choix.

    [1] Le coefficient de détermination R2 du modèle est ici de 0.40 à 3 mois et 0.17 à 2 ans.

    [2] « Patients’ baseline expectations predicted significant incremental variance components at 3 months (ΔR² = 0.03, P = 0.023) and 24 months (ΔR² = 0.06, P = 0.018).”

    [3] Le sur-risque d’embolie pulmonaire sous tamoxifene est de l’ordre de 1 embolie/1000 femmes par an.

    [4] Etude ATLAS

    [5]Comparer l’étude MA.17R avec sa couverture par les médias, par exemple sur Top Santé.

    [6] pm-annonc-expecting-the-worst

  • Cancer du pancréas, erreur de diagnostic

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Au printemps 2011, après plusieurs scanners et autres investigations, le cancérologue d’une Clinique située à Saint Saint-Nazaire, annonce « en toute honnêteté » et avec professionnalisme à Monsieur Mohamed S.. qu’il a un cancer du pancréas, dont le pronostic n’est pas bon.

    A la question immédiate du patient : « quel traitement pour me guérir ? quelles sont mes chances ? », le couperet tombe : « je vais être honnête avec vous …il existe des traitements chimiothérapiques…mais ils sont lourds…très lourds et de plus, sans véritables résultats… Et en admettant que l’on procède à une chimio, cela ne vous permettra que de prolonger votre vie de quelques mois… »

    Le patient insiste : « et une opération ?»

    Le médecin : « Une intervention chirurgicale n’est absolument pas envisageable, car la tumeur se trouve derrière d’autres organes et elle est inaccessible…. Sachez que je suis là pour vous aider à souffrir le moins possible et on mettra tous les moyens, en œuvre pour vous soulager au maximum. Par ailleurs, vous m’appelez quand vous voulez, je reste à votre disposition ».

    Donc, combien de temps ? « Six mois environ. »

    Le patient repart chez lui avec cette nouvelle terrible, persuadé de l’issue fatale et imminente, et après réflexion, prend la décision de ne pas se soigner, et de profiter des mois qui lui restent pour mettre ses affaires en ordre.

    Quatre mois plus tard, son entourage remarque qu’il n’y a pas de dégradation visible de son état de santé, et le convainc de procéder à de nouvelles investigations. Mr Mohamed S. contacte alors le docteur Schwartz par l’intermédiaire de sa sœur, Madame F. Pavan qui réside à Paris.

    Il lui fixe un rendez-vous à l’hôpital où il exerce, dans les 48 heures après l’appel, et après avoir pris connaissance du dossier, procède à de nouvelles investigations.

    Le Docteur SCHWARTZ informe Mohamed S., qu’il n’a pas de cancer, mais qu’il s’agit vraisemblablement d’une pancréatite aigüe, qu’il est nécessaire de soigner et d’opérer. Ce qui fut fait.

    Quinze jours après Mr Mohamed S.. est reparti dans sa Bretagne, soulagé.

    Depuis près de 5 ans, il se porte bien et mène une vie tranquille, comme tout le monde.

    Si le docteur Schwartz n’était pas intervenu, Mohammed S. serait bel et bien mort, puisqu’il m’avait confié que connaissant la date limite de sa vie, il avait prévu d’y mettre fin, avec les moyens qu’il avait préparés – je n’ai jamais su lesquels… !

    Récit relaté par Madame F. Pavan , sœur du patient Monsieur Mohamed S.