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Témoignage audio - Didier Bargiel glioblastome
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Olivier Lafitte Professeur Université Paris XIII
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Vous avez bu un Coca-Cola, voici ce qui se passe dans votre corps dans l’heure qui suit
Publié sur french.mercola.com le 8 mai 2016 Disponible en Anglais et Espagnol
Voulez-vous être en bonne santé ? Boire des sodas a tellement d’effets néfastes sur la santé que la science ne parvient même pas à en dresser la liste. Voici ce qui se produit dans votre corps lorsque vous l’agressez avec un Coca-Cola :
Dans les 10 premières minutes, votre système reçoit 10 cuillères à café de sucre. Cela représente 100% de votre apport journalier recommandé, et la seule chose qui vous évite de vomir est l’acide phosphorique qui masque l’écœurant goût de sucre.
Dans les 20 minutes, votre taux de glycémie explose, et votre foie répond au flot d’insuline qui en résulte en transformant d’énormes quantités de sucre en graisse.
Dans les 40 minutes, la caféine est totalement absorbée, vos pupilles se dilatent, votre pression artérielle augmente et votre foie déverse plus de sucre dans le sang.
Après 45 minutes environ, votre organisme augmente la production de dopamine, qui stimule les centres du plaisir du cerveau - réaction physique identique à celle provoquée par l’héroïne, soit dit en passant.
Après 60 minutes, votre glycémie commence à chuter.
Combien de sodas avez-vous bu aujourd’hui ? Et vos enfants ? Depuis 2005, le pain a été détrôné par les sodas comme principale source de calories dans l’alimentation des américains.
Un américain moyen boit plus de 230 litres de boissons gazeuses par an, alors avant d’aller vous chercher un soda, réfléchissez bien : une canette de soda contient environ 10 cuillères à café de sucre, 150 calories, 30 à 55mg de caféine, et est saturée de colorants artificiels et de sulfites. Sans parler du fait que c’est également la plus importante source du redoutable sirop de glucose-fructose.
Voyons quels sont les autres principaux ingrédients d’une canette de soda :
- L’acide phosphorique : Il peut interférer avec la capacité de l’organisme à utiliser le calcium, provoquant ostéoporose ou ramollissement des dents et des os.
- Le sucre : Il est un fait avéré que le sucre fait grimper le taux d’insuline, ce qui peut entrainer une tension artérielle et un taux de cholestérol élevés, des maladies cardiaques, du diabète, un gain de poids, un vieillissement prématuré et de nombreux autres effets négatifs. La plupart des sodas contiennent plus de 100% de l’apport journalier recommandé (AJR) de sucre. Le sucre est tellement néfaste que j’ai même établi une liste qui détaille plus de 100 façons dont le sucre peut nuire à votre santé.
- L’aspartame : Cette substance chimique est utilisée comme substitut du sucre dans les sodas allégés. La consommation d’aspartame est tenue pour responsable de plus de 92 effets secondaires nocifs, notamment tumeurs cérébrales, malformations congénitales, diabète, troubles émotionnels, épilepsie et convulsions.
- La caféine : Les boissons caféinées provoquent nervosité, insomnies, pression artérielle élevée, rythme cardiaque irrégulier, taux de cholestérol élevé, pertes de vitamines et de minéraux, kystes aux seins, malformations congénitales et peut-être certaines formes de cancer.
- L’eau Je déconseille toujours de boire de l’eau du robinet, qui peut contenir un certain nombre de substances chimiques, notamment du chlore, du trihalométhane, du plomb, du cadmium, et divers polluants organiques. L’eau du robinet est l’ingrédient principal des boissons gazeuses en bouteille.
La surconsommation de sodas et de boissons sucrées est clairement l’une des principales causes de l’épidémie mondiale d’obésité.
Une étude indépendante menée par des spécialistes et publiée dans le magazine médical anglais The Lancet a mis en évidence un lien très fort entre la consommation de sodas et l’obésité infantile. Les chercheurs ont observé que les enfants de 12 ans qui buvaient régulièrement des sodas avaient plus de risques d’être en surpoids que ceux qui n’en buvaient pas. En fait, chaque portion supplémentaire de soda sucré consommée quotidiennement pendant les presque deux années qu’a duré l’étude, a fait grimper le risque d’obésité de 60%.
Une autre information qui peut vous donner à réfléchir si vous avez des problèmes de poids : une seule canette de soda par jour peut vous faire prendre jusqu’à 7 kilos par an !
Voici quelques données supplémentaires qui illustrent les dangers des boissons gazeuses :
- Un soda par jour augmente de 85% le risque de contracter le diabète
- Les buveurs de sodas présentent un risque accru de cancer. Alors qu’aux États-Unis, la norme fédérale autorise une quantité maximale de benzène dans l’eau potable de 5 parties par million (ppm), les chercheurs ont mesuré des taux de benzène allant jusqu’à 79 ppm dans certaines boissons gazeuses et parmi les 100 marques testées, la plupart présentaient au moins un taux de benzène décelable
- Il a été démontré que le soda provoque des dommages à l’ADN - dus au benzoate de sodium, un conservateur couramment utilisé dans de nombreuses boissons gazeuses, et qui a la capacité d’inhiber certaines composantes vitales de l’ADN. Ces dommages peuvent entraîner des maladies telles que cirrhose du foie ou maladie de Parkinson
Si vous buvez du soda, perdre cette habitude est un moyen simple d’améliorer votre santé. L’eau pure est un choix bien plus sain. Mais si l’envie de boisson gazeuse est trop forte, essayez l’eau minérale gazeuse avec un trait de jus de citron ou de citron vert.
Il n’y a absolument AUCUNE RAISON de laisser vos enfants boire des sodas. Aucune, nada, zéro. Pas d’excuse. L’élimination des boissons gazeuses de votre alimentation est l’un des facteurs essentiels pour traiter de nombreux problèmes de santé dont vous-même ou vos enfants souffrez.Si vous luttez contre une véritable addiction aux sodas (souvenez-vous que le sucre est réellement plus addictif que la cocaïne!), je vous encourage vivement à essayer le Turbo Tapping qui est un outil simple mais très efficace pour vous aider à perdre cette mauvaise habitude. Le Turbo Tapping est une version simplifiée et astucieuse de l’ Emotional Freedom Technique (Technique de Libération Émotionnelle), étudiée pour résoudre de nombreux aspects d’un problème en un temps très court.
Source et Référence
- Nutrition Research Center October 24, 2007
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Le jeûne une nouvelle thérapie
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Cancer : « Une pandémie apocalyptique si rien n’est fait »
Source : Bérénice Rocfort-Giovanni
Le Congrès mondial contre le cancer s’est tenu du 31 octobre au 3 novembre à Paris. Christophe Leroux, porte-parole de la Ligue contre le cancer, dresse le bilan. Interview
Quel bilan peut-on tirer du Congrès mondial contre le cancer qui s’est tenu ces derniers jours à Paris ?
Si rien ne change, nous nous dirigeons vers une pandémie apocalyptique à l’échelle planétaire. Mais la bonne nouvelle, c’est que nous sommes à un tournant, à la veille d’une révolution. Nous disposons de plusieurs leviers pour inverser la courbe de mortalité de cette maladie et faire largement baisser son incidence. Il existe désormais des thérapies innovantes ultra-performantes contre différents types de tumeurs, y compris contre celles réputées inguérissables, comme celle du pancréas. L’immunothérapie constitue ainsi une immense avancée. Quant aux « vieilles » chimiothérapies, on sait désormais mieux les associer entre elles. En prime, les traitements pour réduire les effets secondaires sont plus efficaces.
Le problème est que les tarifs des médicaments innovants sont fixés de manière très opaque. Et certains labos n’hésitent pas à associer d’anciennes molécules entre elles. Ils vendent ensuite ces cocktails très chers, en les présentant comme de nouveaux traitements. Faire baisser les prix est donc devenu un enjeu politique. François Hollande s’est emparé de cette question, tout comme Barack Obama et les deux candidats à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump et Hillary Clinton, qui, pour une fois, sont d’accord sur un sujet. La réaction de la société civile a également été très forte. Notre pétition sur les prix des médicaments a récolté près de 70.000 signatures.
De quelles autres armes dispose-t-on ?
Nous connaissons les principaux facteurs de risque du cancer. Il faut donc poursuivre les efforts pour lutter contre le tabac, cette arme de destruction massive qui tue une personne sur deux, l’obésité, la malbouffe, l’excès d’alcool… et préserver les pays émergents qui n’ont pas encore adopté nos mauvaises habitudes. Enfin, le cancer est facile à éradiquer s’il est pris à temps. La prévention joue un rôle très important. Elle passe par le dépistage, notamment au niveau du sein et de la prostate, par la vaccination contre le cancer du col de l’utérus…
Le dépistage organisé du cancer du sein est accusé d’engendrer des surdiagnostics. (A. Baron/SIPA)
Cancer du sein : « Un empoisonnement qui commence dès le stade fœtal »
Certes, mais le dépistage organisé du cancer du sein, accusé de causer de nombreux surdiagnotics, est très critiqué, tout comme la vaccination contre le col de l’utérus…
Ce sont des critiques de riches, faciles à lancer lorsqu’on vit dans un pays comme la France où près de 60% des femmes participent au dépistage du cancer du sein. Un cancer du sein pris à temps, c’est la garantie que les dégâts seront limités. Quant au vaccin contre le papillomavirus responsable du cancer du col de l’utérus, il est remis en cause comme moyen de prévention dans des pays où le frottis de dépistage est généralisé. Mais pensez aux pays africains où le dépistage est rarissime… De toute manière, le vaccin est utile partout, car même en France, des catégories de la population échappent encore au dépistage, dans les zones rurales et dans les quartiers populaires notamment.
EXCLUSIF. Cancer du col de l’utérus : pourquoi le vaccin Gardasil fait peurTout le monde peut constater dans son entourage une explosion du nombre de malades, notamment parmi les femmes. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Par le vieillissement de la population, la consommation du tabac et de l’alcool, un meilleur dépistage, mais pas que. Pour tout cancer, quelle que soit sa localisation, il y a une part d’inconnu. On ne comprend toujours pas pourquoi certains échappent à cette maladie et d’autres non. La génétique n’est qu’une partie de l’explication. Par exemple, on ne sait pas pourquoi le cancer des testicules, qui jusque-là ne touchait que de très jeunes hommes, frappe maintenant jusqu’à 35 ans. Cette zone grise, très préoccupante, mobilise les équipes et doit être explorée de manière scientifique.
Quel rôle joue l’environnement dans cette « zone grise » ?
Le cancer est une maladie multi-factorielle, l’environnement a donc très certainement un impact. On s’est ainsi aperçu que les acides gras trans contenus dans les gâteaux industriels favorisaient les cancers du sein.
La France est-elle bien placée en matière de lutte contre le cancer ?
Elle se situe dans le top 3 des pays en pointe, juste derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, le taux de guérison est de 60%. Dans cinq ans, si l’on active tous les leviers dont nous disposons, nous pourrons gagner dix points ! Les plans cancer de Chirac, Sarkozy et Hollande ont par ailleurs changé l’image sociale du cancer. Le malade est désormais bien moins stigmatisé.
Propos recueillis par Bérénice Rocfort-Giovanni
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Low carb - 101 recettes pauvres en glucides
Les régimes low carb ont plus de 150 ans. Low carb signifie pauvre en glucides. Les régimes low carb consistent donc à diminuer fortement non seulement le sucre mais aussi pommes de terre, pain, pâtes, riz et produits céréaliers.
Les études montrent que les régimes low carb sont très efficaces pour contrôler le poids mais pas seulement. Le plus strict, le régime cétogène, a des effets thérapeutiques dans le diabète, l’épilepsie et la migraine. Il est même devenu un traitement d’appoint aux traitements classiques du cancer et de la maladie d’Alzheimer.
Alors comment se lancer ? Suivez le guide. Ça n’a rien de compliqué ! Magali Walkowicz, diététicienne-nutritionniste, vous donne une mine de conseils pratiques pour passer à une alimentation low carb et vous livre clé en main 101 recettes pour tous les jours. Toutes sont low carb et déclinables en version cétogène. Ainsi chaque membre de la famille peut consommer le même plat, chacun l’adaptera à ses besoins.
Bruschetta aux tomates, noix de Saint-Jacques au chorizo, burger de christophine, poulet au gingembre et citron confit, tagliatelles de céleri-rave aux fruits de mer, cake au thé vert, tarte chocolat beurre salé, fat bombs… des entrées, des plats, des légumes, des desserts… Vous ne serez jamais à court d’idées pour vous régaler et prendre soin de vous.
Date de parution : 28 octobre 2016ISBN 978-2-36549-207-2208 pagesÉditions Thierry Souccar -
Dr Laurent Schwartz cancérologue iconoclaste








