• Témoignage de Jean-Jacques Blanchet

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Blanchet Jean-Jacques Brive le 29/08/16
    29 rue Lieutenant Colonel Jean Vérines
    19100 BRIVE LA GAILLARDE

    Je faisais de grandes randonnées et brusquement fin 2012, lors d’une promenade, le souffle m’a manqué, c’est ainsi qu’après hospitalisation on a découvert mon cancer des deux poumons. Un grand cancérologue parisien m’a donné trois mois à vivre. J’ai eu la chance de faire à ce moment, par l’intermédiaire de ma fille, la connaissance du docteur Laurent Schwartz qui m’a indiqué son traitement que j’ai suivi depuis en même temps que la chimiothérapie qui, après de très brefs succès, s’est avérée inefficace. Fin 2015 on a changé mon traitement en immunothérapie qui semble mieux adapté que la chimiothérapie et depuis tout va très bien.

    Après plus de trois ans de maladie je suis toujours en vie et les faits me montrent que c’est le traitement du docteur Schwartz qui m’a permis d’arriver là, avec une vie quasi normale avec la sensation que je ne suis pas près de mourir ?

    Jean-Jacques Blanchet

  • Témoignage de Xavier ORLIK

     

    Xavier ORLIK Toulouse, le 28 Juillet 2016
    Habilité à Diriger les Recherches
    Maître de Recherche à l’ONERA
    25 rue du Canal des 2 Mers
    31320 Pechabou

     

    Je connais le Docteur Schwartz depuis Septembre 2011. Un collègue et ami, Antonello De Martino, atteint d’un cancer métastasé, m’avait mis en contact avec lui car, grâce à une prise en charge spécifique de ce médecin (utilisation des compléments alimentaires acide alpha lipoïque et hydroxycitrate), cet ami avait pu bénéficier d’une rémission inespérée de sa maladie.

    Je souhaitais que ma sœur, Patricia Provent, alors atteinte d’un cancer primaire du poumon métastasé résistant aux chimiothérapies conventionnelles, bénéficie, elle aussi, de ce traitement spécifique. Ma sœur n’avait jamais fumé mais avait utilisé le Médiator pendant plusieurs années. Elle était prise en charge à la clinique Pasteur de Toulouse. Après de long mois de chimiothérapie, elle devait subir une ablation partielle d’un poumon, mais celui-ci fut enlevé complètement vu la progression de la maladie. Cette opération faisait suite à une chimiothérapie particulièrement inefficace malgré les comptes rendus optimistes du radiologue. Les images des scanners étant disponibles, je n’ai jamais pu comprendre les réductions de soi-disant 20% clamées sur les comptes rendus médicaux. Bien au contraire, je voyais évoluer la maladie sans aucun ralentissement apparent.

    Après l’opération, ma sœur était d’une faiblesse extrême. Il y eu une première phase d’une ou deux semaines où elle récupéra très légèrement puis son état de santé se dégrada régulièrement les semaines qui suivirent. Il était clair pour moi qu’elle était en train de mourir. C’est à ce moment qu’elle commença le traitement du Docteur Schwartz : hydroxycitrate et acide alpha lipoïque en cachets puis par injection car elle avait du mal à le digérer.

    Je mis trois semaines ensuite pour me rendre compte que son état s’était très légèrement amélioré. Ensuite, cette amélioration se confirma, toujours aussi douce mais constante au fur et à mesure des semaines. Au bout de quelques mois, elle était capable de jouer à nouveau de son Saxophone.

    Environ un an et demi plus tard, malgré un excellent état de santé général, une tumeur apparut au niveau de sa clavicule deux semaines après une prise irrégulière d’hydroxycitrate. Elle reprit alors une chimiothérapie qui fut très mal supportée avec infection bactérienne au niveau du port à cath. Les antibiotiques furent efficaces mais elle ne put avoir ses injections l’acide alpha-lipoïque pendant plusieurs semaines. Son état général se dégrada alors très rapidement. L’ajout de la Naltrexone à faible dose réussi alors à stopper de nouveau la maladie pendant quelques semaines : son état cessait de se dégrader et on voyait même de légères améliorations. Les semaines qui suivirent, malgré la prise d’acide alpha lipoïque, d’hydroxycitrate et de Naltrexone à faible dose, la maladie reprit son évolution et ma sœur décéda le 6 Février 2013.

     

    Elle souffrit beaucoup de la fermeture d’esprit du corps médical par rapport à la prise de son traitement alternatif, pourtant documenté scientifiquement dans les publications internationales.

    Le Docteur Schwartz a toujours montré une disponibilité, un professionnalisme et une bienveillance remarquables concernant ma sœur. Notre famille lui sera toujours reconnaissante.

    Xavier ORLIK

  • Mise à jour du témoignage de Zohra

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Juillet 2016.temoignage zohra

    Un an déjà !

    Serai-je prise pour une demeurée si je souhaitais un joyeux anniversaire à mon cancer ?

    Certainement, tant ce terme est synonyme de tragédies, souffrances et surtout de mort.

    Ceux qui ont lu mon témoignage précèdent auront compris que dès l’annonce du diagnostic, j’ai préféré opter pour l’espoir et la vie et surtout être l’actrice de mon traitement.

    Alors, quel bilan tirer de cette année, l’une des plus passionnantes de ma vie ?

    Je commencerai par le constat le plus important à mes yeux, cette harmonie qui s’est enracinée entre mon corps, mon intellect et fort certainement aussi avec mon inconscient. Mes conceptions philosophiques et mes valeurs personnelles n’ont pas changé mais une nouvelle manière d’appréhender les difficultés m’a permis de gouter à une sérénité et une qualité de vie jamais ressentie auparavant. Indéniablement, l’instant présent et le temps qui passe ont acquis une autre signification.

    Evidemment, comme tous ceux qui se retrouvent un jour embarqués dans ce périple médical, je ne cesse de m’informer quotidiennement, avec avidité et curiosité, sur tous ces éléments étroitement liés que sont le cancer, l’alimentation, l’environnement et les modes de vies.

    C’est ainsi que de nouveaux termes ont fait irruption dans mon lexique : mitochondrie, télomères, cétone, molécules, apoptose, hormonodépendant, cycle de Krebs et tant d’autres.

    Mes nouvelles découvertes m’ont permis, par exemple, de saisir l’importance de la vitamine D. Du coup, je ne suis plus réticente aux caresses des rayons du soleil !

    Par contre, je traque les métaux lourds, les adjuvants et tous les perturbateurs endocriniens partout où ils se cachent dans les produits de consommation.

    Le cancer m’a donné l’opportunité de goûter à l’un des plus grands bonheurs qu’est l’amitié. Contrairement à beaucoup de malades qui se retrouvent seuls en de pareilles circonstances, j’en arrive souvent à être débordée par les appels téléphoniques, les e-mels et les visites de personnes que je n’aurais jamais connues si je n’avais pas eu cette maladie.

    Et quels moments magiques que de pouvoir inviter à sa table des personnes impliquées dans la recherche, la nutrition, la santé, ou l’édition et des malades et que les échanges jusque-là virtuels cèdent la place à des échanges réels !

    Durant les mois écoulés, j’ai tissé beaucoup de liens d’amitiés sincères avec des personnes d’horizons très différents, toutes convaincues qu’il faut faire bouger les choses, sortir des conventions et appréhender autrement la santé.

    Je continue à prendre des nouvelles de plusieurs malades et à les réconforter. Je conçois cela comme un devoir humain avant tout.

    Mes très nombreuses lectures et l’écoute de plusieurs conférences de chercheurs me confortent dans l’idée que j’ai fait le bon choix en refusant le traitement conventionnel. Mais cela ne signifie nullement que c’est aussi valable pour d’autres malades. A chacun(e) son cancer et ses réactions. J’ai fait le choix de la chirurgie et du traitement métabolique et je ne le regretterai jamais.

    Aujourd’hui, les personnes que je rencontre ont du mal à croire que j’ai été opérée d’un cancer agressif. Elles pensent tout simplement à une blague.

    Normal, le mien n’a à aucun moment été accompagné de tristesse ou de désarroi. Bien au contraire, le rire ne m’a jamais quittée !

    C’est terrible de l’affirmer ainsi sous cet angle désinvolte vu le nombre de malades qui en souffrent, ainsi que leurs familles, sans compter ceux qui ont perdu un proche et auxquels une telle perception de cette maladie peut paraitre brutale ou même irresponsable.

    Mais n’est-ce pas une lapalissade que d’affirmer, que le fait de céder à la panique complique la maladie et éloigne aussi toute perspective de guérison ?

    Mais plus grave encore, cet affolement dépossédant le malade de tout esprit critique, le rend résigné face à toute injonction hâtive d’un traitement qui ne lui est peut-être pas bénéfique ou carrément hasardeux.

    On m’avait bien donné deux mois avant une récidive sûre et certaine si je ne commençais pas très vite une chimio ! Sauf que j’ai résisté et que ma récidive n’a toujours pas pointé le bout de son nez !

    Certes, des douleurs résiduelles de l’opération, qu’on appelle gentiment « fantômes » accompagnent mes journées. Et comme elles se sont installées dans la durée, je les traite par le mépris et l’activité physique.

    Du fait de leurs effets secondaires trop invalidants le matin au réveil, j’ai dû abandonner les antiaromatase en attendant qu’on me prescrive prochainement un autre traitement antihormonal.

    Le régime sans sucres, l’activité physique quotidienne et la prise de Métabloc m’ont permis de perdre 16 kilos en 7 mois. J’ai du coup retrouvé la silhouette de mes vingt ans. Et contrairement, à un certain imaginaire assez répandu, je signalerai que se priver de sucreries n’a rien de traumatisant et que le bénéfice à la fois obtenu et ressenti fait qu’on regrette de ne pas avoir pris cette initiative plus tôt.

    Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, l’exclamation qui me parvient le plus ces derniers mois est celle-ci « Mais comment as-tu fait pour rajeunir ? » A laquelle je réponds toujours par « Il faut d’abord avoir le cancer puis prendre le traitement métabolique du Dr Schwartz ! » Ni chirurgie esthétique ni botox, la potion magique !

    Si je considère cette année passée comme l’une des plus passionnantes de ma vie, c’est parce que le cancer m’a permis de découvrir les richesses morales les souffrances et l’humanisme d’un monde qui me paraissait si lointain, celui des lanceurs d’alerte, qu’ils soient médecins-chercheurs, biologistes, nutritionnistes ou journalistes.

    Prévenants, humbles et rebelles, ils vivent sous une tension permanente sans jamais capituler.

    J’admire leur courage et leur témérité dans ce monde qui a perdu la raison, happé par la violence et la cupidité d’entreprises voraces.

    J’ai moi-même eu des échanges assez tendus avec des pseudo médecins-chercheurs qui rejettent l’idée d’un traitement autre que le classique auquel ils ajoutent sans remettre leurs pratiques en question, de « nouvelles molécules » au prix faramineux, non dénuées de dangerosité et dont le bénéfice n’a été démontré que dans des publications douteuses à la solde de big pharma.

    Comme de partout, le monde de la médecine n’est malheureusement pas dénué de violence, de médiocrité ou de calculs mesquins.

    J’estime pour ma part que Dr Laurent Schwartz fait partie du cercle des lanceurs d’alerte, que son traitement Métabloc est très prometteur et que par conséquent, aussi bien les autorités publiques que les malades et leurs proches mais aussi ses collègues médecins, devraient lui apporter leur soutien tant moral que matériel. Il aura ainsi l’opportunité de poursuivre ses recherches sur la voie qu’avait commencé à tracer Otto Warburg et de pouvoir guérir enfin des malades désemparés d’une maladie qu’on croyait incurable.

  • Erwan Bigan ingénieur physicien

    Erwan Bigan ingénieur physicien, revient à la recherche après avoir consacré 20 ans de sa vie professionnelle à l’industrie. Il choisit un nouveau domaine de recherche, la biologie cellulaire. C’est à Polytechnique qu’il fait la connaissance de Laurent Schwartz avec qui il travaillera sur le cancer, à raison d’un jour par semaine, durant les trois années de préparation de sa thèse.

    En décembre 2015 il soutient une thèse en biologie : Conditions minimales pour la croissance cellulaire.

  • Témoignage d’Alix David

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Nom : DAVID

    Prénom : Alix

    Date de naissance : 13 décembre 1945

     

    Le diagnostic, en décembre 2011, d’un cancer de l’endomètre est immédiatement suivi, début janvier 2011, d’une hystérectomie-annexectomie plus curage pour adénocarcinome endométrial. Cette chirurgie est effectuée en janvier 2012 à la Clinique de l’espérance à Mougins - 06 - par le docteur Dominique Lanvin (à ce stade la maladie est établie au grade 3.5). Elle est suivie, de février à mai 2012, à l’hôpital du Val de Grâce, d’une chimiothérapie par voie intraveineuse (6 cycles d’injections de Taxol-Carboplatine), puis, à partir de juin, d’une radiothérapie externe de 12 semaines.

     

    Le suivi trimestriel effectué au Val de Grâce est classique (prise de sang, scanner, entretien). Rien ne se manifeste d’inquiétant pendant 9 mois, ce que corrobore une remise en forme rapide et une reprise complète de mes activités.

    En juin 2013 cinq micronodules pulmonaires infracentrimétiques apparaissent, que les oncologues du V d G décident de surveiller par tepscan tous les trois mois. En juin 2014 la progression pulmonaire est confirmée sous forme de 2 micronodules du lobe inférieur gauche. On parle alors de métastase du cancer primaire.

     

    Durant cette période (juin 2013- juin 2014) j’entends parler des travaux du Dr Laurent Schwartz de plusieurs sources (famille dont il conseille un membre malade, personnes ayant assisté à une de ses conférence ou ayant lu son livre « et si tous les cancers … »). Ce dernier accepte de me rencontrer rapidement bien qu’il m’indique ne pas recevoir de malades. Ce premier contact sera bref, clair et chaleureux. Suffisamment convaincant aussi pour que je souhaite entamer un traitement métabolique. Mon médecin traitant dont j’espère obtenir le pilotage (je n’ai pas encore entendu parler de l’Association Cancer et métabolisme, et je crains que Le Val de Grace ne m’écoute pas) refuse de délivrer et superviser un traitement qu’aucune expérimentation officielle ne valide, et sans l’aval de l’hôpital de suivi. Je suis déçue (démunie), mais sans angoisse excessive, mes rapports avec l’équipe du Val de Grâce s’inscrivant alors dans un climat de totale confiance. Cependant, au vu de l’augmentation, d’un tepscan à l’autre, des nodules suspects, je décide de prendre, de mon propre chef, les éléments du traitement métabolique qui peuvent s’obtenir sans ordonnance, c’est-à-dire l’Acide lipoïque, et l’Hydroxicitrate, renonçant au Naltrexone pour lequel je ne sais où obtenir une ordonnance. Je fais cela pendant trois mois : durant cette année, ce sera le seul intervalle entre deux tepscans où les nodules suspects n’augmenteront pas. Hasard ou coïncidence, je ne sais. Je ne sais pas non plus pourquoi j’abandonne le « bout de traitement » ainsi pris « à la sauvage » ; sans doute, parce que je suis mal à l’aise avec cette pratique cachée au médecin traitant et aux oncologues ; mais je me souviendrai de ce premier frein à la croissance des nodules lorsque les choses se gâteront.

     

    Les deux nodules seront « traités » par radiofréquence à l’hôpital Percy mi-juin 2014. Je garde de cet épisode un mauvais souvenir. (Cet acte, qui m’avait été présenté comme quasi ambulatoire, m’a paru invasif, et tout sauf anodin. Il se soldera par un pneumothorax, une pleurésie, une neuropathie intensément douloureuse pendant huit mois, et non encore éteinte, puis, la pleurésie résorbée, une nouvelle infection qui conduira à une ré-hospitalisation d’une semaine au Val de Grâce). J’ai finalement repris des forces assez rapidement grâce à l’attention sans faille de mes proches, aidée par une kinésithérapie respiratoire plus efficace que les molécules anti-douleur lourdes administrées pour la neuropathie. Cependant le premier rendez-vous de contrôle après la cryochirurgie, en septembre 2014, montre la présence d’une quarantaine de nodules sur chacun des poumons, dont certains clairement suspects. Le cancérologue du V d G me parle immédiatement de recommencer une chimiothérapie intraveineuse de Taxol-Carboplatine, ce à quoi je ne suis pas prête. Interrogé sur les bénéfices d’une hormonothérapie (qu’il avait évoquée lors d’un précédent rendez-vous) il se replie finalement sur cette solution. Néanmoins l’entretien se passe suffisamment mal (outre le contexte de fermeture programmée du V d G) pour que j’envisage de chercher un autre accueil hospitalier, et de recontacter le Dr Schwartz pour voir comment entreprendre sérieusement un traitement métabolique.

     

    Sur le premier point (changer de structure hospitalière), mes démarches débouchent sur un épisode qui me semble, au premier abord, éclairant sur la sorte de guerre de religion qui oppose services conventionnels, chercheurs soutenus par un protocole hospitalier et chercheurs non hospitaliers: m’étant tournée vers l’hôpital Curie, j’y suis reçue par un médecin qui me propose de faire partie, dans le cadre d’un essai thérapeutique, d’une cohorte de patients devant expérimenter une nouvelle molécule d’hormonothérapie (Onapristone). Cette proposition est assortie de la condition expresse que je m’engage à ne prendre, pendant la durée de l’expérimentation, aucune médecine alternative ou complémentaire. Tout en éclairant ma déconvenue de la nécessité des contraintes propres aux expérimentations (il faut dissocier pour savoir « ce qui marche », on ne peut mesurer les interactions médicamenteuses etc…), et en écartant l’idée (qui traverse « naturellement » l’esprit) d’une collusion grand laboratoire/équipes hospitalières (après tout cette molécule m’a été présentée comme une découverte du laboratoire de recherche de Curie), je ne peux m’empêcher de penser qu’une telle pratique ne prend pas en compte l’idée (qui me semble raisonnable) qu’en attaquant la maladie sous plusieurs angles on multiplie les chances de la vaincre. Je souhaite garder mes chances, et refuse la proposition de Curie …

    …Je reprends alors contact avec le Dr Laurent Schwartz. Ce dernier me met en lien avec un membre de l’association (le Dr Gentil) qui me procure de nombreux et précieux conseils, et m’établit une ordonnance pour le Naltrexone 4.5 g. Immédiatement (octobre/novembre 2014) je commence le traitement métabolique complet, et entame un régime cétogène (sur les conseils du Dr Gentil). Le Dr Schwartz m’engage également à contacter rapidement le Dr Avetyan, cancérologue à l’hôpital Allery-Labrouste, afin d’être 1 - accueillie dans un cadre hospitalier (pour le contrôle par imagerie notamment), et 2 - suivie par un médecin ouvert aux approches complémentaires. Je rencontrerai ce dernier début décembre 2014 et serai impressionnée, cette première fois comme les suivantes, par la qualité de la relation médecin/malade qu’il instaure (il ne soigne pas la maladie, mais un malade, et aussi la maladie telle que ce malade-ci la développe, il explique à son patient le bien-fondé d’approches complémentaires, il vérifie la perception que le malade a des décisions qu’il propose etc …). Sa coopération avec le Dr Schwartz est sans équivoque et évite au patient tout sentiment de malaise dans sa gestion de la combinaison des approches. Depuis cette date, j’ai également établi avec mon médecin traitant une relation tout à fait transparente sur les différents traitements que je suis.

    Tout au long de ces mois la disponibilité et l’humanité du Dr Schwartz ne font pas défaut. Ses encouragements, bien que toujours confrontés à une nécessaire lucidité, reflètent sa détermination à lutter contre la maladie et sa conviction de chercheur étayée par le résultat des travaux qu’il mène depuis de nombreuses années. Cela porte le malade à l’espoir, à tout le moins à la volonté de lutter.

     

    Depuis le début de ces traitements conjugués (soit entre décembre 2014 et juillet 2016,chimiothérapie orale, traitement métabolique désormais complété par la Metformine -1 g 5 par jour, puis 1 g- régime cétogène) si le marqueur tumoral TPA a subit des fluctuations sur lesquels les médecins se sont interrogés (40, 437, 202, 269, 56, 151, 123,126), l’imagerie a, jusqu’au début 2016, montré une discrète et constante augmentation en taille de certains nodules pulmonaires, sans augmentation en nombre, et sans nouvelle lésion évolutive visualisée à l’étage abdomino-pelvien. Le scanner de juin 2016 indiquait pour la première fois que les tumeurs étaient stabilisées en taille et en nombre. Le Dr Avetyan a constaté que la maladie, après avoir d’abord changé de nature, passant d’une phase explosive à l’automne 2014 à un régime à évolution maitrisée, semblait maintenant chronique et stabilisée. Il préconise de poursuivre à l’identique la combinaison des traitements, légèrement allégés pour le traitement métabolique et la chimiothérapie orale depuis février 2016, et a élargi les délais de contrôle de 2/3 mois à 3/4 mois.

  • Témoignage du Dr Guillaume

    Le Dr Guillaume, rhumatologue et médecin du sport, s’associe aux recherches du Dr Schwartz.

  • Témoignage de Frédérique Nivoix

    Frédérique Nivoix parle de son cancer abdominal métastasé.

     

  • Femme de 57 ans - cancer du cerveau

    Cet article relate une expérience personnelle, il ne doit en aucun cas être pris comme exemple, sans un avis et un suivi médical, chaque cas étant différent.

    Date de diagnostic du cancer: Février 2014

    En Février 2014, j’ai eu une crise d’épilepsie avec aphasie et paralysie partielle du bras droit. Le diagnostique final (glioblastome pariétal gauche de grade 3, dans la zone du langage) m’a été donné en mai 2014 après avoir subi une biopsie.

    Du 23 juin à mi-août 2014, j’ai eu une série de 33 séances de radiothérapie accompagnées de chimiothérapie par voie orale TEMODAL, à raison d’une série pendant 40 jours, puis une autre série 5 jours par mois du 9 septembre au 18 novembre 2014. Depuis, j’ai décidé d’arrêter la chimio convaincue par les arguments du docteur Schwartz et les nombreux témoignages des patients adhérents de l’association.

    Début du traitement métabolique du docteur Schwartz le 27 novembre 2014

    • Sodium R lipoate: dose 8 gélules/jour…matin, midi, soir et au coucher
    • Hydroxicitrate : dose 8 gélules/jour……matin, midi, soir et au coucher
    • Autre traitement: Keppra Anti épileptique 500mg matin et soir depuis février 2014

    Date du début de la Diète cétogène: 24 novembre 2014

    À ce traitement j’ajoute le régime cétogène où je m’efforce de supprimer le sucre sous toutes les formes et les glucides en général. cf: Le régime cétogène contre le cancer éditions Thierry Souccar

    Évolution: Les résultats en juin 2015 de l’ IRM montraient une régression partielle de la tumeur d’environ 20 % et également une diminution de l‘œdème péri lésionnel (conséquence de la radiothérapie).
    Ma dernière IRM qui date du 12/09 2016 montre que ma tumeur a disparu. Selon mon neurologue, je suis en voie de rémission, voire en rémission tout court.

    Après 2 ans et 8 mois de doutes et d’arrêt de mon activité professionnelle, je vais pouvoir réintégrer doucement mon travail d’enseignante d’ici la fin de cette année 2016.

    Mon langage reste encore perturbé en cas de fatigue, {bégaiement, perte de vocabulaire, manque de concentration, et quelques difficultés à lire et écrire de manière fluide}. Aujourd’hui tous mes proches et mes amis sont cependant surpris de la progression de mon expression orale et écrite.

    Je reprends ma voiture seule et n’ai plus d’étourdissement ou de nausées comme auparavant.

    Je renouvelle ma grande considération à Laurent Schwartz pour son empathie profonde, et son dévouement qui nous apporte beaucoup d’espoir, puisque je peux dire qu‘il m‘a sauvée. Merci également à ses collaborateurs avec qui je me suis entretenue en pleine confiance. Merci à eux pour leur qualité d’écoute et pour tout ce temps qu’ils nous consacrent à chaque fois au téléphone.

    Témoignons, témoignons! Car nous sommes les preuves vivantes de l’efficience de ce traitement.

     

     

  • Témoignage de Yvan Bonnassieux

    Yvan Bonnassieux est professeur dans une école d’ingénieurs, son domaine de recherche est l’électronique organique. Depuis de nombreuses années il suit les recherches de Laurent Schwartz, participe aux discussions, aux réunions interdisciplinaires avec des gens venant de la biologie, des mathématiques et de l’électronique comme lui …